Objectif principal : évaluation de l’impact du stress scolaire sur l’anxiété et la dépression de lycéens français (seconde à terminale, bac séries L, ES et S).
Objectifs secondaires : création d’outils de mesure fiables du stress scolaire (Validation exploratoire de l’échelle d’attitudes parentales perçues face à la vie scolaire (EAPS) – Validation confirmatoire de la version française de l’échelle de stress scolaire (HSSS) de Burnett et Fanshawe (1997) – Validation exploratoire et confirmatoire de l’échelle de stress (VIPSO) – Validation exploratoire et confirmatoire de l’échelle des modes mentaux (EMM)).

Résumé           
L’étude du stress scolaire est un domaine de recherche récent en France. Ce stress correspondrait à l’effet global de tous les facteurs de stress liés à l’école qui agissent sur l’enfant (Lempp, in Reinhard & Ott, 1994, p 108). Giron (2001) précise qu’il est issu de la transaction entre l’enjeu représenté par la réussite scolaire et l’évaluation que l’élève se fait de ses propres compétences pour y répondre. Dans une étude réalisée auprès de lycéens américains, Elkind (1984) identifie la demande scolaire comme premier facteur de stress scolaire, laquelle est perçue par les adolescents comme surpassant leurs capacités intellectuelle et physique. À la suite des travaux d’Elkind, plusieurs études ont mis en évidence les relations parents/adolescents parmi les facteurs susceptibles d’influer sur le stress scolaire perçu des lycéens (Burnett & Fanshawe, 1996). D’autres recherches ont souligné l’existence d’un lien entre stress scolaire perçu et pression perçue en provenance de l’entourage (Lee, Wing, Chow, & McBride-Chang, 2006), lien néanmoins contesté dans une récente étude où la pression perçue en provenance des parents se limite aux relations dyadiques parents/enfants (Zakari, Walburg, & Chabrol, 2008) et non aux relations triadiques parents/enfants/vie scolaire.
Cette recherche se propose d’examiner l’effet de la perception de l’attitude parentale (pression et soutien) sur le stress scolaire de lycéens français. Nous nous attendons à trouver des scores de stress scolaire plus élevé chez les lycéens dont la pression parentale perçue est élevée que chez ceux chez qui elle est faible.

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